Bienvenue sur ce blog. Vous y découvrirez des récits et des photos qui j'espère vous feront voyager
Après l'exposition "la Nationale d'élevage" de dogues de Bordeaux à Ramatuelle, nous voilà partis pour l'Andalousie. Enfin les vacances sont là. Même si pour nous elles sont un peu particulières cette année, mais le fait de partir au soleil, libre d'aller où bon nous semble c'est le pieds.
Voici notre parcours
Pour commencer, Ramatuelle via le lundi : Leucate où nous faisons une halte pour la nuit sur une aire de camping-car. On fait le plein d'eau etc et nous voilà prêts pour repartir
Après une bonne nuit de sommeil notre route nous guide vers l'Espagne. On décide de ne pas prendre la côte pour gagner un peu de temps car cette année nous avons un but : passer un petit weekend avec notre fille qui vient de s'installer à Estépona en Andalousie pour 10 mois. Estépona se trouvant à une trentaine de km du détroit de Gibraltar, on peut dire que le temps est compté pour nous. Même si nous avons 3 semaines de vacances. La route sera longue.
Donc direction mardi matin Barcelone que nous voulons éviter de passer la nuit tombée. (et oui fin septembre la nuit tombe très vite) et halte à nouveau cette fois dans un camping à Ampolla. Douche, ballade à la plage pour Haedgar qui a besoin de se défouler.
Le mercredi matin après un bon petit-déj en plein air, il est temps de reprendre la route pour Javéa où nous devons nous arrêter quelques jours afin de faire un petit coucou à nos amis. Il reste encore bien des km à avaler. Après avoir dépasser Valencia, on fait un petit crochet par Cullera pour prendre le temps de déjeuner, de faire une petite sieste et de profiter de la plage. Punaise que c'est bon le soleil !
Il est grand temps de repartir allez courage encore quelques kms et nous y serons.
Nous voilà arrivés au camping de Javéa en fin de soirée. On s'installe et on sait que là on peut se reposer quelques jours en attendant nos amis. Il fait beau, 28
Malheureusement, il n'y aura ni de plongée ni de baignade à la mer pour l'instant. On est fatigués l'un et l'autre surtout Robert. Donc repos et lecture. Mais cela nous convient pour l'instant.
Dimanche les amis d'Uzès arrivent. On est ravis de passer un petit moment ensemble, mais le mardi matin il est grand temps pour nous de continuer notre périple.
Cette fois on passe par la côte pour profiter un peu des paysages et de la mer
Onaverse les salines de Don Pedro après Alican
Direction Carthagène
Avec plus de 2 500 ans d'histoire, Carthagène est la capitale législative de la région de Murcie. La ville se situe sur cinq petites collines. Ses rues et ses places témoignent clairement de son passé historique. Carthagène possède une infinité de monuments et de ruines historiques qui prouvent cette importance historique comme la Muraille punique, les ruines romaines que l'on trouve dans toute la ville ou encore le Château de la Concepción d'où l'on peut observer des vues panoramiques incroyables sur la ville et le port.
Après avoir traversé Carthagène par le port, il est grand temps de nous trouver un endroit où dormir avant la nuit tombée. On décide de prendre la direction de" La Azohia", un petit port de pêche.
La route est sinueuse mais avec un paysage magnifique
Haedgar qui profite du paysage aussi.
puis nous voilà au petit port de pêche. C'est le coucher de soleil
Haedgar n'a pas pu s'empêcher d'aller se baigner
Voici l'endroit où l'on a dormi face à la mer
Mercredi Journée repos. Programme : pêche et plage
On profite au maximum de ce superbe paysage.
Mercredi en fin d'après-midi, on reprend la route car il faut bien la reprendre cette route pour arriver à Estépona.
Paysage toujours aussi aride. On se demande si parfois on va en voir le bout. Et je pense qu'il vaille mieux donner à manger au camion avant de s'engouffrer dans ces montagnes.
La rambla de los minaros y la rambla de Fuente Alamo
On voit la fin de ces montagnes, on rattrape l'autovia pour Alméria qu'on veut passer avant la nuit. On essaie de trouver un petit port ou un village où passer la nuit mais là grande déception et quelle surprise.
Un peu limite pour nous arrêter. Sur des km que des vélos sans lumière à contre sens ou que l'on double. les personnes sont de couleur et la nuit vaut mieux pas manquer d'inattention. On traverse des quartiers un peu "crainios" faut bien l'avouer ; beaucoup trop de monde pour nous et du coup on pousse jusqu'à Adra.
On se sent plus en sécurité. On rejoint un camping cariste de Manosque avec qui on fait connaissance. La nuit se passera sans encombre. Le lendemain ils ont la gentillesse de nous saluer avant de partir pour le Maroc.
Quant à nous on reprend également la route pour cette fois Malaga, Marbella et enfin Estepona en passant par Castell de Ferro, Calahonda, Salobrena, la Herradura puis arrêt à Torre del Mar
Toujours les serres à perte de vue
Nous voilà à Torre del Mar jeudi vers 14 h. On cherche un endroit où stationner. Quelques CC sont situés sur un grand parking face à la mer. On les rejoint en espérant pouvoir y passer la nuit. d'ailleurs, certains y sont depuis la veille. Du coup ballade, on cherche un restaurant pour déjeuner mais apparemment les anglais et les allemands sont très convoités. On finit par trouver un petit bar qui nous accepte. Bon ça ne valait pas plus que ça. Soupe de poulet avec oeuf, calamars + frites etc + copa de vino mais pifffffff il est froid. Sorti du frigo. Comme dit notre fille quel sacrilège ! enfin bref on ne s'attarde donc pas et on profite un peu de la plage. On remarque que l'eau est de plus en plus froide, le sable de plus en plus gris.
Bon c'était trop beau, voila la guarda civil qui nous demande de quitter les lieux.
Robert essaie de négocier avec eux mais il n'y a rien à faire. L'excuse est qu'ils veulent fermer le parking. Ils nous envoie donc soit vers le phare soit vers le camping où il y a un grand terrain.
Certains partent vers le phare, un français nous accompagne vers le camping.
Le terrain vague est immense mais pas très propre. On décide de rester ensemble.
Tout s'est bien passé mais il faut avouer qu'on n'a pas dormi de la nuit. La police passait régulièrement et ce fut un festival de voitures toute la nuit. En effet des préservatifs jonchaient le sol". DONC A DECONSEILLER
Vendredi matin départ oh combien soulagé.
On est repartis cette fois pour Estépona et on a trop hâte de revoir notre fille.
A Malaga, heure de pointe on ne s'attarde pas.
Un rond point entre Malaga et Marbella (je ne me souviens plus du lieu)
Un petit arrêt avant Marbella pour déjeuner
ça y est nous y sommes à Estépona.
Elle ne nous attend que le samedi. Donc c'est la surprise et on est tous les 3 ravis de se retrouver.
Mince, le samedi matin, pas de chance, il a plu toute la nuit et les pluies torrentielles continuent. On est obligés de quitter notre emplacement sous les oliviers en bordure de plage de peur de nous embourber. ( les 2 autres CC s'en vont également)
On se met à l'entrée du parking mais c'est malheureusement un peu boueux. Seulement impossible de nous stationner avec le CC dans les rues d'Estepona. Donc on préfère rester là on est tranquille et de plus au port à 300 m de chez notre fille.
Mon Mac Gyver qui a trouvé des feuilles de palmier pour faire un paillasson devant l'entrée du CC.
Après un bon repas au chaud dans le CC avec Anaïs, on profite d'une accalmie pour faire une ballade au village et donc visiter.
Le port. mais comment ce bateau a t'il pu en arriver là ?
Haedgar peut se défouler à la plage
Parc pour les personnes "mayores" hihihi comme nous
Faut bien essayer
Bon désolée, je ne vous mettrai pas la mienne hihihi
Il faut bien qu'on s'amuse
Una peseta
Photo souvenir !
Allez après le port, la plage, le village
Le marché municipal
Ruelles
Une petite brasserie très colorée où l'on peut déguster les spécialités. L'accueil est très sympatique
Joli décor intérieur dans le patio
Après nous être désaltérés et un petit encas, nous voilà repartis tranquillement au cc . Voilà que l'on refait le monde à 3 dans le camion parmi les ronflements d'Haedgar jusqu'à 1 h du mat. On se quitte
On est fatigués et une bonne nuit de sommeil est la bienvenue.
Le lendemain matin, on est réveillé par le bruit de voitures qui nous entourent. pour quelle raison ? on l'ignore. le parking se remplit à vue d'oeil et on se dit que mardi c'est la fête de la vierge du Pilar (fête nationale en Espagne) et donc que les festivités commencent.
Afin de ne pas rester bloquer à Estepona car le mardi jour de la fête nationale, tout est fermé, on décide de quitter Estépona et donc notre Nanette. On peut partir sereins, elle a l'air épanouie, s'est fait 3 amies, et se sent bien dans son travail.
On se retrouve en bas de chez elle et on finit par nous séparer avec une certaine émotion.
On quitte Estépona et nous voilà repartis dans l'autre sens avec un petit gout amer.
mais bon !
Cette fois on file, on veut dépasser Alméria et repartir à la Azohia pour nos poser
Petite baignade avec Haedgar à la Azohia
Petit défoulement avant de repartir
On remonte par Alicante, le ciel s'assombrit de plus en plus. Apparemment il a déjà plu à Alicante mais on espère tout de même retrouver le soleil sur Javéa. A vrai dire 'c'était une uthopie car on a eu droit à un orage terrible durant la nuit de lundi à Mardi. Résultat des courses : Le mardi a été consacré à la lecture à cause des pluies diluviennes qui sont tombées toute la journée et de plus accompagnées de vent. Le pire resta à venir car on a connu une tempête de vent d'une dureté inimaginable dans la nuit de mardi à mercredi. Arbres cassées, tentes envolées, au port: des palmiers renversés, un remontée de cailloux ou de sable de la plage sur la chaussée, une mer démontée etc.... Assez impressionnant.
De ce fait on ne reste pas plus longtemps on s'en va. On retourne chez nous en France avec un dernier arrêt à Valencia pour faire un petit coucou aux amis.
puis direction Ampolla vers Barcelone. Arrêt déjeuner à Canet del mar.
A Ampolla, malheureusement la tempête de la veille a aussi touché la côte de Barcelone, on ne peut pas nous rendre au camping, la route est barrée car le sable de la plage a envahi la route, des palmiers ont été arrachés. On s'installe donc un peu plus loin face à la mer en espérant passer une nuit un peu plus calme.
Le lendemain, route vers Port Vendres, dernier arrêt avant Sisteron pour une petite visite à mes parents qui je l'avoue nous ont donné pas mal de souci depuis quelques temps.
Ah non j'oubliais, arrêt incontournable à Mèze pour un déjeuner et oui dégustation des fameuses huîtres de Bouzigues. Elles sont il n'y a pas de mot assez fort pour les décrire. On en profite, on ramène une bourriche avec des moules pour faire profiter les parents le soir. ah quel régal.
Notre périple s'arrête donc à Sisteron pour une visite familiale et samedi fin de journée retour dans nos pénates sous la pluie.
Alors que retenir de ces vacances ?
Différentes des précédentes à tout de point de vue car notre but principal était d'emmener certaines affaires personnelles que notre fille n'avait pas pu emmener avec elle à Estépona.
Au final, pas de plongée cette année, ni de baignade pour ma moitié qui ne se sentait pas en forme. Toujours en souci avec la santé de mon papa qui a bien du mal à se remettre de son intervention
beaucoup de km mais un grand plaisir à passer quelques moments avec notre fille qui nous a fait un soir un remake de son adolescence avec les bons et mauvais moments ce qui nous a touché évidemment mais aussi une vision de son avenir professionnel et sentimental
Quant à l'Andalousie elle présente un échantillonnage de paysages pittoresques assez contrastés (plages et montagnes). Malheureusement elle a saboté la plus grande partie de sa côte. Côte défigurée par des constructions bétonnées (immeubles, hôtels etc) dommage !
On a préféré des petits ports de pêche aux grandes villes touristiques
Une mer de plus en plus froide en descendant dans le Sud, un sable de plus en plus gris ou même noir.
Mais surtout des routes, des ruisseaux, des terres très sales. On n'imaginait pas autant de saletés. Dans les commerces aux caisses, on trouve encore des sachets plastiques qui finissent bien souvent dans les caniveaux. Des poubelles plastiques, des canettes de bière ou de jus de fruit jonchent les sols.
En sierra Nevada on a quand même vu un paysan retourner sa terre avec les plastiques et es supports de bâches etc... Des bidons bleus (la couleur nous a interpellés) trainent devant chaque serre arrachée par le vent. Que contenaient ces fameux bidons ? des engrais chimiques ? Je crois que les espagnols ont un peu de retard sur nous pour les problématiques de l'environnement qui les entourent et il serait temps qu'ils en prennent conscience. Un peu de prévention dans les écoles ne leur ferait pas de mal.
En tout cas, on a trouvé notre pays très propre en passant la frontière même si ce n'est pas encore l'idéal mais ça faisait plaisir à voir.
L'Andalousie intérieure doit être beaucoup plus belle et enrichissante. Mais ce sera pour d'autres vacances avec j'espère plus de sérénité.